Françoise Canque est l’auteur de La Spirale du Silence
Quand on fait du silence son pire ennemi…
Les secrets, les non-dits, les doutes, les relations humaines et leurs limites quand la communication est absente…
Une vie qui prend une direction plutôt qu’une autre sur un malentendu ou sur une mauvaise interprétation…
L’intrication des destins qui peut renverser les certitudes et entrainer des personnages dans une prise de conscience douloureuse ou salvatrice…
Des sentiments qui se mêlent et se démêlent comme une pelote trop serrée ; la colère, l’amour, la peur, la haine…
La vie, tout simplement : ses rebondissements, ses imprévus alors que l’avenir semble tracé et immuable, ses interrogations… que se serait-il passé si l’on avait choisi une voie plutôt qu’une autre ?
Les arcanes de la campagne…
Pour ce premier roman, j’ai choisi la campagne toulousaine : un mélange du lauragais, où j’ai des souvenirs d’enfance, et du Gers, mon département d’adoption. Deux endroits que je connais bien. Bon nombre de toulousains s’y sont installés, fuyant le brouhaha de la ville. Le village est donc imaginaire et je ne lui ai volontairement pas donné de nom. J’ai tenté d’en décrire l’atmosphère, ses habitants. Une bourgade où se côtoient deux mondes tellement différents : ceux qui y vivent depuis toujours, et ceux qui s’y installent, discrètement pour certains, comme des conquérants pour d’autres, sans pour autant ne jamais se lier vraiment. La vie urbaine, où des milliers de gens se croisent tous les jours est aux antipodes de la vie rurale, où chaque voiture qui passe, chaque promeneur est repéré, bien souvent à son insu.
Une simple envie d’écrire…
Les évènements de la vie nous font parfois sortir de notre zone de confort. En tant qu’auteure, c’est ce que j’ai éprouvé parfois, essayant souvent de puiser au fond de moi des ressentis tels que la colère, la honte, l’amour, la peine, l’envie… Je regardais mes personnages « d’en haut » et ne me suis jamais identifiée à eux, mais je les ai tous aimés, même les moins aimables.
J’ai commencé à écrire en avril 2019, lors d’une opération du pied qui, semble-t-il, m’a « mise en marche » ! Au début, je me suis lancée dans la rédaction de nouvelles que j’ai envoyées à différents concours. Aucune n’a été retenue, et je le comprends parfaitement aujourd’hui. Depuis, mon style s’est allégé, affiné. Il est devenu plus rythmé, plus fluide.
Une des nouvelles que j’avais envoyées m’a plus inspirée que les autres et m’a donné envie de continuer. Elle s’appelait « La Spirale du Silence » et elle est venue tout simplement prendre la place de premier chapitre. J’en ai changé la fin bien sûr, et me suis laissée guider par mon stylo. Très honnêtement, jusqu’au quatrième chapitre, je ne savais absolument pas où j’allais… D’ailleurs, je ne savais même pas encore que j’étais en train d’écrire un roman et que je l’éditerai.
Début juin, j’ai repris mon travail et n’écrivais qu’à mes moments perdus. Puis je me suis laissée emporter par l’intrigue et je suis allée jusqu’au bout. En novembre, il était fini, du moins c’est ce que je croyais ! Il a dormi dans un tiroir jusqu’au mois de mars 2020, date à laquelle j’ai signé une rupture de contrat avec l’entreprise qui m’employait.
Drôle de période que nous avons vécue et vivons encore… mais elle m’a permis de reprendre ce roman du premier au dernier mot, d’en alléger le style, de traquer le « pâté » qui gâchait la finesse du trait, d’approfondir la psychologie de certains personnages, d’ajouter un prologue et un épilogue…
Honnêtement, j’ai envie de continuer. Pas forcément une suite (je n’aime pas trop les suites en général), mais d’autres ouvrages. J’ai commencé un recueil de nouvelles, tout en suivant une formation d’écrivain public/conseil en écriture en vue de ma reconversion.
Quatrième de couverture
Dans ce village su Sud-Ouest, des secrets sortent de leur cache argileuse et deviennent broyeurs de vie ou porteurs de rêves. D’illusions en lâchetés, des destins se font la passe, entraînant dans leurs foulées des personnages en équilibre sur ce qu’ils ont envie de croire ou ce qu’ils craignent de découvrir.
Charles et Pauline sont bien placés pour le savoir, eux qui ont décidé un jour de vivre leur amour à la campagne…
D’ailleurs, si vous faites ce choix-là, prenez garde avant de vous installer. Les haies vives qui cernent les labours déploient leurs antennes, les murs en pierre sèche ouvrent grand leurs yeux, les branches des arbres séculaires tendent leurs oreilles… et ceci, dans le plus grand silence.
Quelques extraits…
« Elle prend conscience qu’elle vient de vivre ses trois derniers jours de bonheur, vierges de toute suspicion, bercée dans la ouate de l’ignorance jusqu’à ce qu’un instinct malsain la pousse à investiguer le portable de Charles. Elle est pénétrée par le sentiment terrible que toute marche arrière est impossible. Il y aura désormais un avant et un après… »
« A ce moment-là, sa raison n’était plus qu’un animal tapi au fond de son cerveau. »
« Il avait l’impression avec elle d’être un virtuose ; il jouait avec ses sens comme il aurait caressé les cordes d’un violon, attentif à la moindre vibration de son corps, l’entraînant dans la valse lente et brûlante de la séduction. »
Retrouvez son livre : https://www.fnac.com/livre-numerique/a14881098/Francoise-CANQUE-La-Spirale-du-Silence
