Après avoir accompagné des centaines d’auteurs et publié des dizaines de livres, j’ai pris quelques heures de recul pour définir mes convictions les plus fortes sur la publication de livres, l’auto-édition et la promotion d’un livre. L’objectif de cet article témoignage est de vous partager ces convictions issues de l’expérience et du travail.
Un des premiers articles de Publier son Livre : 18 conseils que j’aurais aimé recevoir avant de publier mon livre sur Amazon et ailleurs, est toujours très apprécié sur le blog. Le présent article vient en complément et mise à jour, quelques années plus tard.
Voici mes convictions :
Publier un livre est facile. Le publier de manière qualitative est difficile.
A partir d’un manuscrit Word, il est possible de publier son livre gratuitement en ligne. Par exemple avec KDP, Lulu, ou TheBookEdition. La diffusion est confidentielle, mais le livre est partagé, c’est déjà important.
Mais espérer vendre des livres et plaire aux lecteurs aussi rapidement et facilement est illusoire.
Mise en page, couverture, nombre de librairies en diffusion, format papier et numérique, qualité de la page de vente, optimisation du référencement : autant de sujets qui ne sont pas traités par une publication aussi simple.
Publier un livre avec le professionnalisme des grandes maisons, tout en étant indépendant, demande de travailler avec de bons partenaires, de cadencer les différentes actions, et d’être bien accompagné. Cela, quel que soit le mode de publication (compte d’éditeur, compte d’auteur, auto-édition).
Vendre son livre est un exercice exigeant, mais nombreux sont ceux qui y arrivent très bien.
Faire connaître son livre et en vendre (disons plusieurs centaines d’exemplaires) n’a rien d’évident. Il faut maitriser le marketing en ligne, utiliser les bons outils, se faire connaître aux bons endroits, être présent en format papier et format numérique, avoir une couverture qui attire l’œil, comprendre le fonctionnement d’Amazon …
Je connais des dizaines d’auteurs qui y arrivent, et dont le retour d’expérience est souvent le même : « c’était du travail, mais il suffit de s’organiser, et d’apprendre les bonnes pratiques ». Les formations Publier son Livre sont aussi là pour vous aider.
La promotion d’un livre porte généralement à très court-terme, et à long-terme. Une campagne de publicité, un bouche à oreille bien orchestré au lancement, une séance de dédicaces, voilà qui permet de vendre des livres rapidement. A l’inverse, un travail de fond pour ancrer la notoriété de l’auteur, construire un lectorat fidèle, publier plusieurs livres, est nécessaire pour vendre des livres régulièrement et à long-terme.
Un bon livre n’est pas suffisant (voire, n’est rien).
Certains d’entre-vous m’écrivent parfois en me disant ;
Olivier, mon livre est parfaitement en phase avec l’actualité, il parle aux gens, c’est le moment idéal pour le publier, ça va être un succès.
ou encore :
J’ai eu beaucoup de retours positifs de mon entourage, ce qui me laisse penser que ce livre plaira aux lecteurs et a tout les atouts pour être un best-sellers.
Malheureusement, les livres qui s’arrêtent là ne trouvent jamais leurs lecteurs. L’auteur doit avoir conscience que son livre paraitra cette année parmi 70 000 autres livres (sans compter les e-books auto-édités qui ne se déclarent pas à BNF).
Il faut sortir du lot. Et sortir du bois. Se reposer sur son « objet livre » et ses qualités intérieures ne vous fera pas avancer.
Publier un livre, c’est un tout, dont le livre n’est qu’une facette. Je sais que cela peut surprendre, mais c’est une réalité.
Seul un auteur peut incarner pleinement la promotion de son livre
Vous aimeriez déléguer le travail de promotion. Que quelqu’un s’occupe de faire connaître le livre. Chacun son métier.
Oui, pourquoi pas.
Je l’ai fait, à travers des actions ciblées de promotion pour plusieurs auteurs en France.
Seulement l’auteur ne doit pas tout en attendre. Une page Facebook se gère en parlant de sa vie, de son actualité, en « postant » du contenu. Un référencement en librairie se décroche en allant au contact, en prenant le temps de tisser des liens avec le libraire.
L’auteur doit prendre une part très importante du travail de promotion. Les lecteurs aiment parler aux auteurs, les entendre, les voir.
=> 17 actions « minute » pour promouvoir son livre
Si l’on veut vendre, il faut travailler avec Amazon en format papier et e-book
Amazon demeure la librairie en ligne numéro 1, en termes de ventes et de trafic de lecteurs potentiels. Leur capacité marketing à proposer le bon livre à la bonne personne est sans égal. Leur proximité avec les auteurs indépendants est très forte.
Quelque soit le service de publication ou la plateforme adoptée, votre livre devrait être présent sur Amazon en format papier et e-book. Et vos actions de promotion devraient se diriger en priorité vers Amazon.
Si l’on veut être fier de son livre, il faut publier largement dans l’ensemble des librairies
Et oublier Amazon. Certains services vous proposeront de diffuser le livre en librairies, en France. Bien sûr, le livre n’est pas présent sur les étagères des librairies, mais disponible à la commande.
La question m’est souvent posée : « est-ce utile d’être présent à la commande dans toutes les librairies ».
Ma réponse ?
Tout dépend de votre promotion.
Si vous promouvez votre livre en ligne, auprès de gens que vous ne connaissez pas, cela n’entraine pas beaucoup de ventes supplémentaires. Les lecteurs vont là où vous les avez dirigés à partir des liens.
Si votre livre est acheté par des connaissances, ou par bouche à oreille, les lecteurs iront là où ils ont leurs habitudes. En France généralement : 50 % sur Amazon, 20 % à la FNAC, 10 % sur Decitre etc …
Dans tous les cas : être présent en diffusion large apporte deux choses :
- Une fierté pour l’auteur, d’être disponible largement. Un accomplissement. Ce n’est pas rien.
- Une crédibilité. On peut alors dire « le livre est disponible dans toutes les bonnes librairies », selon la formule consacrée :-).
En tant qu’auteur, vous devez avoir un lieu (en ligne) où l’on peut vous retrouver, échanger, découvrir ce qui vous anime
Ce peut être
- une page facebook
- un blog
- un site d’auteur
- une page Instagram
- un site plus général avec une section Auteur
Vous n’imaginez pas à quel point les lecteurs aiment connaître les auteurs. Un auteur doit se promouvoir, autant que promouvoir son livre.
Votre futur lecteur a besoin de vous connaître, de comprendre d’où vous venez et pourquoi vous avez écrit ce livre. Il va passer du temps en votre compagnie, alors apportez-lui un peu de vous.
Rassurez-le.
Connaître le fonctionnement d’Amazon est essentiel pour vendre son livre (sur Amazon ET ailleurs)
Amazon est le partenaire numéro un des auteurs en recherche de lecteurs, quel que soit le moyen avec lequel ils ont publié. Cela déplaira à certains d’entre vous, mais c’est un fait.
Plus votre présence sur Amazon sera travaillée, plus vous toucherez de lecteurs.
- Travaillez votre page de vente, vos mots-clés, votre description. C’est à travers ces outils qu’Amazon met votre livre en avant
- Publiez en e-book, c’est avec le format Kindle qu’Amazon attire autant de lecteurs.
- Dirigez les lecteurs vers Amazon dans vos communications, vos posts ou vos bannières de publicité. Plus vous attirerez de lecteurs, plus Amazon en fera venir pour vous. C’est une boule de neige gérée par des algorithmes, dont l’objectif est d’attirer toujours plus de lecteurs.
Fnac.com et les autres librairies observent de près Amazon pour adapter et adopter leurs bonnes pratiques. Ce que vous apprendrez sur Amazon vous servira ailleurs.
Il faut définir un portrait robot de votre lecteur, avant même d’écrire
Votre livre a de la valeur par les idées qu’il véhicule, les émotions qu’il fait vivre, les informations qu’il nous apporte. Et ces émotions ou idées sont destinées à un public particulier.
Je ne crois jamais les auteurs qui me disent que leur livre peut être lu « potentiellement par tous les français » ou « tout le monde peut se retrouver dans le livre ».
Ce n’est pas vrai. Oui, tous ces français savent lire. Mais tous ne sont pas dans l’état de curiosité intellectuelle, d’intensité émotionnelle, et de contexte personnel qui les mènera à ce livre précisément.
Votre livre doit avoir un public bien précis. Et plus vous pensez à ce public, à cette audience avant, plus vous avez de chance de trouver les mots pour lui parler.
Écrivez sur un post-it les traits principaux de votre lecteur type : tranche d’âge, éducation, évènements vécus, émotions ressenties, panthéon de culture personnel …
Quand vous écrivez, pensez à votre lecteur type. Et quand vous ferez la promotion du livre, recherchez des endroits où vous pourrez lui parler, dans la vie réelle comme en ligne.
La couverture est l’élément le plus important de votre livre
La couverture est ce qui attire l’œil, en librairies comme sur internet. Votre livre est au milieu de dizaines d’autres.
On doit donc distinguer sa couverture par ses couleurs, on doit lire le titre au premier coup d’œil, et percevoir son genre littéraire et son ambiance immédiatement.
C’est vraiment un art.
Consultez l’article dédié : Nous avons analysé 2000 couvertures de livres, voici ce que nous avons appris
La sortie du livre est un moment qui s’anticipe beaucoup
Trop d’auteurs attendent la publication du livre pour réfléchir à leur stratégie de promotion.
Il faut dire que c’est déjà beaucoup de travail d’écrire, puis de publier de manière professionnelle en étant bien accompagné (quelle que soit la solution, toutes se respectent : édition à compte d’éditeur, à compte d’auteur, ou en auto-édition).
Pourtant, le lancement d’un livre est un moment unique pour faire du bruit autour de son livre.
Il faut anticiper et je recommande de faire des listes :
- une liste de vos proches et connaissances qui pourront commander le livre et s’en faire l’écho (premiers relais)
- une liste de blogueurs ou influenceurs littéraires que votre livre pourrait intéresser, et que vous pouvez contacter
- une liste de librairies autour de chez vous, à qui vous pouvez présenter votre livre, pour le faire dédicacer ensuite.
- une liste de salons littéraires à venir
- une liste d’idées pour faire connaître le livre à mettre en place ensuite
Bien sûr, cela demande à être adapté à votre livre en particulier. Il est difficile de faire connaître un livre « en général ». Il est bien plus facile, et rentable, de faire connaître son livre auprès de communautés identifiées, en lien avec le livre.
La partie juridique ne devrait pas vous préoccuper (plagiat, droits d’auteur, impôts)
Comment éviter que l’on me pique le livre si je le partage ? Faut-il créer une société pour percevoir les revenus ? Comment être sûr que je vais percevoir les droits d’auteurs des ventes ?
Ce sont des questions que vous ne devriez pas vous poser avant d’avoir publié.
Concentrez-vous sur l’essentiel : écrire un très bon livre, pour une cible bien déterminée, et le publier avec la méthode qui vous convient le mieux.
Publier son texte est la méthode la plus efficace pour le protéger (bien mieux que l’enveloppe Soleau, le copyright à l’américaine, ou le dépôt SGDL).
Les éditeurs et agents reçoivent des centaines de textes par mois, s’ils étaient des pirates qui plagiaient les textes, cela se saurait. Tout se sait très vite avec internet.
Il sera temps d’organiser la fiscalité de vos revenus lorsque les ventes seront importantes, et vous pourrez toujours régulariser la fiscalité de vos revenus après coup. Avant de craindre le plagiat, assurez-vous que votre livre attire des lecteurs et que la promotion soit bien orchestrée.
C’est là qu’il faut dépenser votre énergie.
Il faut observer ce qui se fait sur votre genre littéraire
Soyez à l’écoute de ce que produisent les autres auteurs et maisons d’édition sur votre genre littéraire. Ce qui se vend, c’est ce qui attire les lecteurs.
Les éditeurs fonctionnent comme cela : ils observent ce qui fonctionne, pour proposer leur propre version de ces livres avec leurs auteurs.
Le monde de l’édition fonctionne par tendances.
Regardez notamment la liste des meilleures ventes de livres par catégories ici https://livre.fnac.com/l898/Meilleures-ventes-Livre ou ici https://www.amazon.fr/gp/bestsellers/books/ref=zg_bs_pg_1?ie=UTF8&pg=1
Écrire des séries, quel que soit le genre
J’ai déjà eu l’occasion de vous l’écrire : Écrire un deuxième livre est le meilleur moyen de vendre le premier. Par effet de rebond des lecteurs, et parce que vous capitaliserez sur vos actions de promotion.
Les auteurs qui vendent beaucoup de livres sont d’abord ceux qui en ont plusieurs.
Il faut que vous réussissiez à écrire plus, et à créer des ponts entre vos livres. Un lecteur attiré par un premier livre sera plus facile à convaincre d’acheter un deuxième livre, qu’un lecteur inconnu.
Être ancré localement permet de vendre son livre, quel qu’il soit
Dans tous les secteurs (alimentation, bricolage, décoration …), la tendance de consommation est au local.
Dans l’édition aussi : les lecteurs, les libraires et les journalistes aiment particulièrement les auteurs locaux, régionaux.
Mettez vous en avant sous ce jour, travaillez votre ancrage local, faites-vous connaître localement.
C’est un axe de promotion en soi, indépendamment du contenu de votre livre.
Il faut aimer son lecteur, et écrire pour lui, par pour l’argent
Relisez ma lettre ouverte aux auteurs qui ne pensent pas à leurs lecteurs.
Je crois sincèrement que ceux qui réussissent sont ceux qui sont passionnés par leurs lecteurs, qui écrivent pour eux. Écrire pour la qualité littéraire ne suffira pas à convaincre. Écrire pour sa fierté personnelle ne fera pas vendre.
Écrire pour son lecteur, pour lui apporter du divertissement et des émotions, de la joie, du rire, du plaisir, des informations. C’est la beauté de l’activité d’écriture.
Je serai heureux de lire vos commentaires et vos propres convictions ci-dessous 🙂
Merci beaucoup pour tous ces articles de fond.
Très utiles!
Cet article est formidable, il m’a reboosté.
J’écris par passion et pour être lu, j’apprécie que mes lecteurs reviennent vers moi dès qu’ils ont fini mon livre. Certains viennent pendant leur lecture parce qu’ils sont si contents de partager leur ressenti. Je suis tellement contente d’échanger avec eux, c’est tellement important. Sans eux on n’avance pas. Nous sommes des écrivains comme tu le dis dans ton article qui apportons de la joie, de l’amour, de la tristesse etc..
En ce qui concerne Amazon, c’est dur de tout mettre en place, c’est un long travail, mais on finit par y arriver
Merci beaucoup pour cet article
Merci Émilie pour ce témoignage.
Bonjour Olivier,
Merci de ton attention et de tes clés intéressantes à apprendre. Je vais les revoir de près pour le prochain bouquin à écrire pour compléter ce que j’ai envie de transmettre. Les anglais me lle demandent sur le site
Le Covid-19 change les donnes du monde
Prends soin aussi de toi
Cordialement
Vous avez pris beaucoup de temps et dépenser de l’ énergie, rien que pour aider.
je vous en suis reconnaissant. Vos conseils me sont utiles en tant que nouveau auteur.
Merci
mes chroniques d’ancien officierlégionnaire-mercenaire « affreux » du katanga sont des »recits » réellement VRAI et que j’ai vécu la plupart aux afriques de = deux exRhodesies du nord et du sud /du Mozambique /de l’Angola / du Katanga ex Congo belge. et certain recits (VRAI n’ont pas étés edité réellement) comme la guerre tribale de lulua/baluba du congo ou l’assassinat du triplé Lumumba-Mpolo et Okito le 18 janvier 1961 ou je suis encore le seul témoin survivant ou certains recits paraissent parfois sanguinaires mais surtout du a de réelles GENOCIDES ou les journalistes ne sont pas présents!
« quel qu’il soit » et un paragraphe plus haut « quelque soit le genre » au début « Quelque soit le service de publication »
« Un lecteur attiré par un premier livre sera plus facile à convaincre d’en acheter un deuxième, plutôt qu’un lecteur pour qui vous êtes inconnu. » ???
« Si votre livre sera acheté… »
Vous écrivez?
Bonjour Gabrielle,
J’écris tellement qu’il m’arrive d’aller trop vite et de laisser des coquilles. Merci pour votre vigilance, les fautes ont été corrigées.
Dans tous les cas je serais ravi de découvrir vos livres, car vous nous en dites bien peu sur vous.
Au plaisir d’échanger
Merci pour tous vos conseils très utiles.
Merci et félicitations pour cette grande générosité qui part de votre compétence et expérience. Tout y est pour nous informer et motivé à atteindre notre but !
Que le Meilleur vous arrive un peu plus chaque jour ! Ainsi qu’à tous vos lecteurs assidus ou non.
Merci beaucoup pour ces articles et conseils, je suis entrain de préparer la sortie de mon deuxième recueil de poèmes « Chant du soir » je tiendrai compte de tous ces éléments essentiels pour nous , auteurs. Merci beaucoup
Article intéressant et rassurant me concernant car j ai déjà opté pour plusieurs actions
Il est vrai qu’internet nous offre une multitude d actions possibles.. d ailleurs à s’y perdre
Que penser des plateformes payantes… certes pas très cher.. le fait de diffuser à toutes les librairies
J ai sollicité Bod.. cela m échappe un peu car en fait le monde de l édition est un peu opaque non??
Vos conseils sont donc précieux
Lysiane auteur Le papillon s envole
Bonjour, comme il est difficile de sortir de l’ornière… je débute et j’avoue avoir un peu peur du travail qu’une publication peut engendrer . Dans l’immédiat je me contenterai d’envoyer mon manuscrit chez des éditeurs car la maîtrise d’un ordinateur n’est pas mon fort … je sais que.cela va réduire mes chances d’être publiée mais dans un premier temps cela me convient. Je vous remercie pour tous vos précieux conseils , il en est que j’ai retenu . Merci encore.
Bonjour Olivier,
D’abord merci pour cet article qui éclaire beaucoup de zones d’ombres qui étouffent la promotion d’un bon nombre d’oeuvres littéraires.
J’aimerais ensuite vous informer que je viens de terminer la rédaction en format Word d’un texte qui devra être publié comme un roman.
Enfin, est-il possible de vous envoyer un email et vous poser une question relative à la publication de mon oeuvre ?
Bonjour Philippe, vous pouvez m’envoyer un e-mail par le formulaire de contact. Merci
Très intéressant. Mais le vrai problème de l’autoédition, c’est le statut sous lequel on peut écrire et publier. La plupart des autoédités publient simplement pour diffuser leur travail ou leur témoignage, pas pour faire de l’argent. Et se déclarer en micro entreprise pour trois francs six sous est une usine à gaz démesurée. L’administration est extrêmement vague, voire contradictoire, sur ce point. Pour les impots, c’est facile, mais les charges sociales, c’est une autre affaire. N’importe qui mettant le doigt dans l’univers kafkaïen, opaque et impitoyable de l’urssaf peut risquer gros. C’est décourageant.
Merci pour votre commentaire.
Je crois qu’il y a un consensus désormais sur ce sujet (qui reste complexe en effet) : lorsqu’on publie quelques livres seulement, et que les revenus sont annexes, il faut déclarer ses revenus dans la déclaration d’impôts sur le revenu en France, en catégorie BNC. Il n’est pas nécessaire de s’inscrire en tant qu’auteur si vous ne souhaitez pas cotisé et bénéficier d’une protection sociale liée à votre statut d’auteur.
Plus je lis vos conseils, plus je me sens dépassée par l’ampleur des connaissances à maîtriser…,, afin de parvenir à être éditer… L’écriture de quatre romans a été, pour moi, un tête à tête d’expériences, de réflexions, de plaisir, et tout son contraire parfois…
Mais utiliser les bons outils : Amazon, Facebook…, et j’en passe, et pour moi l’équivalent de grimper le Mont Blanc !!!
Je pense que si j’essayais, de le gravir, j’aurais plus de chance d’arriver en haut, moi qui ne suis pas sportive…
Mais étant d’un naturel pugnace, je ne vais pas baisser les bras face à une situation qui me dépasse…
Si mon commentaire a retenu votre attention, la prochaine fois, je vous en dirais plus sur mes poèmes, contes pour petits et grands enfants, une autobiographie, et trois romans.
Merci Bernadette pour votre commentaire. Courage, c’est possible, avec les bonnes méthodes !
Dix huit livres édités et pas mal de façons de procéder de l’autoedition aux petits editeurs dont les conditions varient beaucoup… et tout reste confidentiel. Un lectorat oui, une certaine notoriété pas trop loin avec parfois de bonnes surprises et de très bons retours mais cela reste petit. Alors je trouve vos conseils très pertinents et pleins de bienveillance. Merci. Mais je crois que si je ne m’attaque pas très sérieusement à la promotion d’aujourd’hui qui passe par instragram je ne décollera jamais. Quant à Amazone… perdue dans la masse… ça n’a rien donné. Merci encore
Article très intéressant, merci !
L’article le plus intéressant pour m’organiser avant la dernière ligne droite de mon premier bouquin, merci !
Clair, net, synthétique et essentiel !
Olivier, merci pour votre travail et pour le partage de votre expérience. Une simple réflexion : que pensez-vous de la loi qui a amené à modifier la gratuité des frais de port sur Amazon ? Ne croyez-vous pas que le « rapport de force » entre les différentes plateformes soit amené à s’équilibrer, voire à s’inverser (à moyen terme tout du moins) ? Et donc que la priorité, pour publier, puisse être donnée à une maison d’auto-édition voire à un combo Amazon/maison d’auto-édition ? Pour un livre broché j’entends, vous l’aurez deviné.
Bonjour Florent, merci de votre message. C’est une bonne réflexion, mais je n’y crois pas. D’abord, pour les auteurs, Amazon déploie de nombreux outils permettant aux auteurs de mieux vendre et vendre plus (Ads, pages auteur, amazon attribution, qualité de KDP, améliorations permanentes du site pour accompagner les clients). C’est un avantage compétitif fort que l’on ne retrouve pas ailleurs et en tant qu’auteur on a plutôt envie d’être avec Amazon si l’on veut vendre son livre. Ensuite pour les lecteurs, il est certain que les 3€ de frais de port freinent quelques acheteurs, ou les déplacent vers des librairies physiques, mais c’est à la marge, car le confort d’achat et de parcours client reste fort sur les librairies en ligne.