Managers de temps de crise
Dans le prolongement de la pandémie du covid-19, la crise économique qui se propage, déstabilise nombre d’entreprises. Elle masque une autre crise qui s’amplifie depuis quelques années: celle du management.
Cette déstabilisation des entreprises crée un effet de loupe sur un métier qui consistait à diriger et animer des équipes, et qui s’est dilué dans un accompagnement de processus collectifs informatisés.
Jamais on ne recruterait un maître-nageur qui ne saurait faire que la planche ou un styliste qui ne saurait pas dessiner. Pourtant, à peu près n’importe qui peut être nommé manager… même s’il ne sait pas écouter, expliquer, donner des directives claires ou décider et parfois les quatre à la fois.
Avec la crise économique dans laquelle nous entrons, les tensions vont se multiplier et la pression sur l’encadrement va devenir très forte.
Les managers sont-ils prêts à faire face à cette déstabilisation et à leurs conséquences?
En croisant enquêtes, sondages et entretiens nous arrivons à la conclusion que les managers peuvent se répartir en trois tiers:
– Un tiers ayant toutes les qualités pour manager leur équipe quelles que soient les circonstances.
– Un deuxième tiers peut occuper la fonction mais n’a pas un profil suffisant pour affronter les fortes tensions ou les crises.
– Quant au troisième tiers, il n’aurait jamais dû être nommé. Pire même, la moitié d’entre eux doit être considérée comme des « managers toxiques » pour leur équipe.
Dans les mois à venir, les dirigeants auront des décisions à prendre … pour le meilleur ou pour le pire.
C’est tout l’objet de notre livre!