Claude Lasota est l’auteur de La vente, une vie, une histoire
Peut-on s’improviser vendeur ? Peut-on malgré un certain nombre d’années d’étude réussir dans ce métier sans avoir les aptitudes requises ?
Lien vers le livre : https://www.babelio.com/livres/Lasota-La-vente-une-vie-une-histoire/1274896
La réponse est non ! On peut à l’école, apprendre les techniques commerciales, le droit d’entreprise, l’économie etc… Toutes ces matières qui sont bien évidemment indispensables pour exercer ce métier.
Mais la base, le secret de la réussite réside essentiellement dans les qualités personnelles d’un individu : le goût du contact humain, un bon relationnel, un sens de l’organisation, de l’autonomie. Le goût pour les déplacements, les voyages. Le sens de la psychologie et un ingrédient souvent utile, un bon sens de l’humour. Grâce à l’humour, on peut parfois se sortir de situations difficiles en clientèle.
Pour finir, un minimum de culture est indispensable. Je le dis souvent, mieux vaut en savoir un peu sur tout, que beaucoup sur un sujet et rien sur le reste.
Qui n’a jamais rencontré dans une soirée, un individu qui saoule tout le monde avec un sujet qu’il maitrise sur le bout des doigts, mais qui quelques minutes plus tard fait rire l’assemblée par son manque évident de connaissances sur un sujet banal de l’actualité ou du quotidien.
C’est tout cela, l’amour pour ce métier et le besoin de le partager qui m’a poussé à écrire ce livre.
Combien de jeunes se retrouvent en école de commerce parce que les parents l’ont souhaité ou bien parce que le jeune en question avait une fausse idée de ce métier et surtout ne s’était pas au préalable auto-évaluer pour savoir si c’était bien sa voie.
Il fallait que je m’adresse à eux pour les mettre en garde, pour qu’ils soient sûrs de leur choix, pour qu’ils ne perdent pas leur temps s’ils ne sont pas faits pour ça, ou bien au contraire qu’ils foncent tête baissée si c’est vraiment leur destinée.
Il fallait aussi que je leur dise ce qui se passe vraiment dans la vie de tous les jours d’un vendeur. On ne leur dit pas à l’école, ce n’est pas dans le programme. Ils le découvrent, parfois un peu tard en arrivant en entreprise.
Ce livre raconte la vérité et seulement la vérité. Ce n’est pas une fiction, ce n’est pas un roman, c’est du vécu pendant quarante ans sur le terrain.
Je ne me suis pas posé de questions en écrivant ce livre, j’ai voulu faire un témoignage précis et sincère. Je voulais aussi me faire plaisir, me remémorer les souvenirs de ma carrière, revoir le film de ma vie de commercial.
Cet ouvrage a été conçu de manière simple, en deux parties qui souvent s’entremêlent :
Une partie éducative qui va de la lecture d’une annonce, en passant par l’entretien d’embauche, l’arrivée dans l’entreprise, la formation, la vente proprement dite et ses techniques, mais aussi les relations avec les collègues, les chefs et les patrons. Pour finir, comme tout a une fin, j’y parle également du départ, qu’il soit volontaire ou pas.
L’autre partie, c’est le quotidien du vendeur, tout ce qu’il peut découvrir chaque jour en clientèle. Car aucun jour ne ressemble à un autre. Parfois on rit aux larmes, parfois on vit des situations très difficiles et pas drôles du tout.
La vente, c’est aussi la route, on y passe le plus clair de son temps. Les vendeurs qui comme moi pendant des années, ont parcouru toute la France, passe plus de temps en voiture, en train, en avion, à l’hôtel et au restaurant que chez les clients. Ça peut paraitre bizarre, mais c’est inévitable.
D’où la nécessité d’une organisation sans faille.
Dans ce récit, il n’y a pas d’intrigue, il n’y a pas à se demander où l’auteur veut nous emmener. Quelque part, ce n’est qu’un guide pour les premiers pas des jeunes vendeurs et un livre témoin pour les plus anciens qui se retrouveront sans doute dans les anecdotes relatées. Peut-être même que je leur aurai donné envie d’en faire autant et je les invite à le faire car j’y ai éprouvé beaucoup de plaisir.
Pour en revenir aux jeunes, j’espère de tout cœur que je leur aurai donné envie de se lancer, de partir à l’aventure. La vente c’est une aventure, moins dangereuse que de partir en brousse en Afrique, à l’ascension de l’Himalaya, où au cœur de l’Amazonie, mais une chose est certaine, ce n’est pas une vie monotone. On est loin du train-train quotidien de ce que vivent beaucoup de salariés. Ce n’est pas une critique, certains ont choisi cette vie et en aucun cas, ils ne voudraient se déplacer, dormir à l’hôtel etc… Ça se respecte.
Dans ce métier et c’est le message que j’ai voulu aussi transmettre, on n’a pas le temps de s’ennuyer, on ne voit pas les jours, les mois, les années défiler.
Le temps passe, mais on ne vieillit pas.
