Quand de mon autobiographie j’ai glissé vers la fiction
Je ne sais pas pour les autres écrivains, mais mon inspiration est venue de ma propre expérience avant de dévier dans une pure fiction.
Quand l’envie d’écrire est ancrée en vous, elle attend juste l’étincelle qui déclenche le livre …
Dans mon cas précis, cette pandémie majeure que nous vivons, ajoutée à une séparation amoureuse douloureuse ont déclenché mon souhait premier d’écrire un film, ce sont donc pour moi les évènements de la vie qui nous font sortir de notre zone de confort et trouver des ressources insoupçonnées. C’est inspiré et d’une passion sans borne que mes doigts ont frappé les touches de mon macbook pour écrire Rendez vous meurtriers en trois semaines. En trois semaines, j’ ai vu les personnages évoluer et l’intrigue se dessiner.
Au fil des lignes, le personnage principal a changé, il s’est endurci à mesure que nous plongions dans un confinement toujours plus sévère avec un nombre de décès grandissant. Rendez vous meurtriers aura une suite qui est en état germinatif.
La noirceur de mon roman est évidemment liée à la noirceur du moment, c’est pourquoi il a été important pour moi d’écrire un deuxième roman dans la foulée (en relecture en ce moment) beaucoup plus doux et bien moins violent. Je peux du reste déjà en dévoiler le titre : Derrière le miroir un voyage entre le 18ème siècle et le 21eme.
Cependant, il était important pour moi de voir si la qualité de mon écriture pouvait avoir de l’intérêt aux yeux de professionnels. Je me suis donc rendu sur internet à la recherche d’éditeurs, à ma grande surprise très peu d’éditeurs au 21ème siècle acceptent les manuscrits en format électronique. Résidant à Dubaï je ne pouvais pas financièrement imprimer et envoyer une dizaine de mon roman aux éditeurs par DHL, c’ est donc tout naturellement que j’ai sélectionné 9 éditeurs pour lesquels j’ ai reçu 8 réponses positives, le neuvième n’acceptant pas les romans.
Même si ce roman a été écrit dans l’idée de finir sur une pellicule, j’ ai une énorme envie de continuer à écrire des romans, j’ ai vu que nombre d’écrivains développent leur créativité dans la douleur, ce ne fut jamais le cas pour moi.
Un plaisir, un plaisir permanent du premier mot au dernier mot de conclusion du roman résume parfaitement mon état d’écrivain pendant la rédaction de mes romans.