1941 ! Le monde tombe dans le gouffre… Les démocraties empêtrées dans les conséquences de la crise financière de 1929 ont failli face aux idéologies populistes d’abord, puis totalitaires. Les démocraties tombent dans la soumission.
Seul un homme, le président F.D. Roosevelt, contre la volonté de son peuple, Les États-Unis d’Amérique, va pourtant « relever le gant », avec succès.
2020 ! Le monde est de nouveau au bord du gouffre. Les démocraties affectées par la crise financière de 2008 ont de nouveau failli. Xi Jinping, le débonnaire a trompé le monde en pleine naïveté. Xi Jinping, l’autoritaire sans partage, a dompté la Chine à qui il a imposé le plus terrible car le plus efficace des totalitarismes. Il a depuis entrepris de vassaliser le monde, économiquement d’abord, puis politiquement et bientôt militairement.
Se trouvera-t-il un homme assez puissant pour s’y opposer avec succès ? J.Biden en tant que 46e président des Etats-Unis d’Amérique, sera-t-il le nouveau Roosevelt ?
De nombreux voyages professionnels en Chine ont stimulé ma réflexion sur son évolution politique, sur les changements dans la condition de sa population et sur son histoire dont il m’est apparu combien elle présentait de similarités avec celle du Japon, et cependant de variances.
Confrontés au choc de l’expansion coloniale occidentale, la Chine et le Japon, à des rythmes différents certes, ont pourtant suivi un chemin très semblable, avec les mêmes conséquences pour ces puissances occidentales qui avaient eu l’audace de « réveiller ces deux belles endormies ».
Ainsi 1941 ne pouvait que préjuger des temps actuels dans une confrontation similaire. Des démocraties affaiblies économiquement et socialement, dont une partie importante de leurs populations est sensible « au chant » des populistes, faillissent à faire face à la montée en puissance du totalitarisme de Xi Jinping.
HÉTÉROGÉNÉITÉ !
L’hétérogénéité est ma vie.
Ayant travaillé et voyagé dans plus de 100 pays. « Émigré » plusieurs fois, y compris dans mon propre pays, les hétérogénéités sociale, éducative, culturelle, religieuse et professionnelle ont enrichi mes questionnements et mes réflexions en brisant le moule de mon éducation, de mes certitudes.
L’habitude d’écrire des carnets de voyage, a acéré l’acuité de mes observations, la profondeur de mes questionnements. Les échanges toujours respectueux avec mes hôtes sur cinq continents, ont enrichi mes réflexions tant la richesse de leurs points de vue tranchait avec la pauvreté de l’homogénéité de notre vision de la réalité des choses.
Ainsi la prise de conscience que la Vérité est riche de nombreuses faces, et non pas pauvre d’une seule, comme notre homogénéité sociétale veut nous le faire croire, abondamment relayé par les discours populistes.
En me faisant découvrir l’Autre, j’ai appris à mieux ME découvrir. Le regard de l’Autre, la richesse de sa contradiction m’ont fait comprendre combien notre société occidentale est loin d’être si « supérieure », et notre démocratie si fragile.
L’expérience du Covid 19 nous fait prendre conscience qu’en dictature, tous seront guéris, alors qu’en démocratie, tous seront malades ! L’affaiblissement des valeurs de liberté, la soumission des journalistes d’information, devenus essentiellement des « rapporteurs » de nouvelles, nous rapproche du totalitarisme dans lequel la presse est au service du pouvoir.
Le cynisme de populations abusées par des décennies de tromperie de la part de dictatures totalitaires m’a fortement questionné sur les ressorts fondamentaux de tout être humain. Et j’ai à grand regret dû admettre que nous n’avons pas le luxe de pouvoir donner des leçons, tant le cynisme est de plus en plus rampant dans nos démocraties.
J’ai ainsi pris conscience contre tout ce que l’on m’avait enseigné, de la faiblesse de nos démocraties. J’ai pris conscience du manque de vision de nos dirigeants, de leur manque de connaissance historique, de leur incompréhension de l’hétérogénéité, enfermés dans l’homogénéité de leurs microcosmes. J’ai pris conscience de leur naïveté dans leur ouverture à la Chine comme un siècle plus tôt avec le Japon. J’ai pris conscience de leur gestion à court terme inscrite dans leur absence de compassion pour les franges de leurs populations qui en seraient les victimes économiques et sociales.
J’ai aussi pris conscience comment cette formidable main tendue par un colossal transfert de richesses vers la Chine, loin d’ouvrir le monde vers un multilatéralisme politique, économique, culturel et social, enrichissant pour tous, a frappé le mur du plus cynique des cyniques, Xi Jinping « Imperator » !
Alors écrire n’a pas été difficile ! Rebelle à la pensée unique, Je devais apporter ma contribution à la divulgation d’une part si petite soit-elle, de la Vérité !
Le confinement m’en a donné le temps.
Le choix du parallélisme entre les deux cheminements historiques du Japon et de la Chine s’est imposé tant il est fort.
La plus grande de mes difficultés fut de réunir les informations historiques pour supporter la démonstration du raisonnement que j’entendais proposer. Ma crainte était de découvrir que les faits historiques en réalité ne supportaient pas cette démonstration. Ma surprise fut de découvrir, recherches après recherches, que ces faits historiques la supportaient.
