529 rue MAIN a été rendu disponible aux lecteurs après avoir été impacté par la maladie. L’isolement inhérent à cette situation a permis l’éclosion d’une introspection laissant sillonner ma plume sur le blanc du papier. Ma résilience face au délestement de mes capacités motrices m’a octroyé du temps pour partager mon imaginaire. Le fruit de mon écriture est un terrain fertile permettant aux lecteurs de laisser le terreau de leur existence visiter des mondes permettant la rêvasserie. Une invitation à faire revivre votre sourire en soustrayant son présent des imbroglios du quotidien. Ces quelques mois auront permis de voir l’entrée de ce monde de cinq récits qui seront publiés et empruntent au bonheur des vraies choses de la vie.
Dans l’excitation de nos instants, on néglige de porter attention aux beautés rendues disponibles à notre regard. Une valse nous est gracieusement offerte par ce que nous côtoyons, mais on s’obstine à la réinventer pour forger la superficialité. Un instant à forcer le ridicule pour faire fit de la dramatisation de son quotidien. Des démonstrations de la candeur de l’humanité pendant que certains adoptent la position de la roche en conséquence de leur incapacité à apprécier votre état en opposition au personnage rappelé par leurs mémoires.
Lors de la formulation des premières lignes de ce récit, il faut se faire rappel d’un homme conditionné à livrer ses émotions en combattant sa peine à être et à gesticuler son enveloppe corporelle. Il combattait les héritages de la maladie à son désarroi, mais renouant obstinément à son sourire pour éclairer sa journée et celle de ses proches à son chevet. Le refus de baisser les armes dans son combat lui a permis la victoire sur ce qu’il avait vu naître au plus profond de ses entrailles.
Les propos entretenus dans les lignes de 529 rue Main sont véhicules à l’observation que l’on récolte les incidences de nos comportements. On est contributeur de son bonheur qui peut être si facile en le parsemant par l’entremise de ses contributions généreuses. La vie nous tente à la victimisation de son vécu pour nous détourner des réalités du bonheur abondant. Il est parfois rassurant de croire que ce que nous expérimentons est causé par ce qui nous entoure quand la cause s’abrite trop souvent dans notre ombre.
Il faut s’inculquer à ne pas être aigre devant ce que nous ne souhaitions pas concret. Nous ne sommes pas toujours consultés, mais d’emblée, nous aurions pu le prévenir en cultivant des petits gestes. Notre existence est tributaire de nos actions qui formeront ses assises pour ériger une situation. Il est bénéfique de mettre en perspective la continuité du déploiement de nos contributions à rendre la vie avec toutes les teintes du bonheur.
Les yeux des gens croisés mettront en surbrillance l’inconfort de la différence. Votre condition sera améliorée à la hauteur des efforts déployés. Ce livre m’a demandé de me délester de ma pudeur et cela pour démystifier cet inconnu sournois. Parcourez ce récit empreint d’une détresse effacée par l’humour et une force de caractère. Vous connaîtrez un homme dépourvu de sa carapace pour s’ouvrir à vous et vous charmer.
rpt
