Le livre : histoire, personnages et origines
Se trouver, s’assumer, s’imposer 
Selon moi, ce sont les trois mots qui définissent le mieux cette histoire et ses personnages. Qu’il s’agisse de l’héroïne où de toutes les personnes qui gravitent autour d’elle, chacune fait face à ses propres craintes, ses propres désirs, ses propres désillusions qui se heurtent souvent à un ensemble bien plus vaste. Ils sont loin d’être parfaits : ils ont des défauts, des qualités, ils peuvent se montrer détestables puis soulever notre compassion. Bref, ce sont de jeunes êtres surnaturels qui apprennent à se faire une place dans un monde qui leur dissimule encore de nombreux mystères.
Modèles, actes et conséquences
Nos jeunes héros sont également entourés de figures plus responsables… ou du moins, c’est ce qu’ils croient. Plus ils évoluent, plus les décisions des adultes leur semblent contestables. Agissent-ils vraiment dans leur intérêt ? Malgré leur jeunesse, les adolescents sont-ils capables de s’affirmer et de se défaire de cette autorité qui oscille entre bienveillance, contrôle et égoïsme ? Un tel choix les conduira-t-il à leur perte, ou bien à leur éclosion ? S’affranchir d’un modèle n’est pas toujours facile ; mais se détacher de l’influence de ses parents, c’est une véritable épreuve.
Aube Astrale : Le Pouvoir de l’Incandescence
Le Pouvoir de l’Incandescence ne se résume pas à un roman solitaire : il fait partie de la saga Aube Astrale, dont la signification du titre restera inconnue jusqu’à la fin du troisième tome. Quant au sous-titre… je ne peux en dire beaucoup plus au risque de révéler une partie de l’intrigue.
Le processus d’écriture : conception et évolution
Romans inachevés vs survivant
Avant Le Pouvoir de l’Incandescence, il y a eu cinq tentatives avortées. Mes « esquisses de livres », comme je les appelle aujourd’hui.
Le point commun avec Le Pouvoir de l’Incandescence, c’est qu’il y est question d’adolescents en quête d’eux-mêmes. Des adolescents qui découvrent l’existence d’un monde surnaturel, ou bien qui en sont déjà parfaitement familiers. La différence… c’est bien sûr que je n’ai jamais terminé ces histoires ! Non par manque de volonté, mais par manque d’inspiration. Une idée me venait, c’était presque incontrôlable : il fallait que je l’écrive, que je lui donne forme, que je la rende vivante. Et puis, mon imagination s’essoufflait pour prendre un virage à 180° et m’emmener vers une autre aventure, d’autres personnages, d’autres envies. Sans cesse, ce schéma se répétait.
Et puis, Le Pouvoir de l’Incandescence est arrivé.
J’avais alors 14 ans. Comme pour les autres esquisses, je me suis mise à écrire par pure envie, parce qu’une nouvelle idée m’avait traversé l’esprit. Peu à peu, les idées se sont multipliées. L’inspiration ne me quittait plus, j’écrivais lorsque j’en ressentais le besoin, lorsque je pouvais, lorsque j’avais quelque chose à dire. D’une simple idée, j’en suis venue à développer une intrigue. De quelques pages à peine, j’en suis venue à en rédiger une vingtaine, une cinquantaine, une centaine, puis plus de deux cents. En deux ans, la première version de cette histoire – qui s’appelait alors simplement Incandescence – était achevée.
Écriture à l’instinct
À cette époque, j’écrivais sans savoir où j’allais. Comme je n’avais aucun but précis, j’emmenais l’histoire où je voulais. Pour moi, la cohérence se construisait au fur et à mesure. Finalement, j’ai commencé à imaginer certains moments, certains épisodes que je voulais voir se réaliser. À partir de là, j’ai compris qu’un seul livre ne suffirait pas à raconter tout ce que j’avais en tête. J’ai également réalisé que si je m’embarquais dans une suite, la cohérence deviendrait un point essentiel à l’intrigue.
Tout en continuant à écrire sans « carnet de bord », je m’évertuais à travailler la trame et à garder un rapport logique entre les deux livres. J’écrivais toujours par plaisir, mais cette fois-ci, j’avais un objectif : terminer mon histoire.
Temps de rédaction
Le Pouvoir de l’Incandescence m’a pris environ deux ans, de la fin du collège jusqu’aux premières années du lycée. J’ai ensuite écrit le tome 2 entre la Première et la Terminale, puis le tome 3. Celui-ci s’est achevé au cours de l’hiver 2020, lorsque j’étais en 3ème année de fac : il a donc pris deux fois plus de temps à être rédigé que ses grands frères !
À mes yeux, il est aussi le plus abouti et le plus mature. Naturellement, j’ai grandi entre le premier livre et le troisième : j’ai amélioré ma fluidité, mon style et ma syntaxe. Il a d’ailleurs été extrêmement compliqué de retravailler Le Pouvoir de l’Incandescence ! Il paraissait si enfantin en comparaison des deux autres ! J’en ris aujourd’hui, mais il y a quelques mois, ç’a été une véritable torture de tout reprendre…
L’auteure : influences et projets
Young Adult et fantastique
Au collège et au lycée, les livres, séries et films pour jeunes adultes m’ont énormément inspirée. J’affectionnais beaucoup le fantastique, les mondes surnaturels, les pouvoirs innés et la destinée d’un petit être au cœur d’une fresque immense.
Plus j’ai mûri, plus les thèmes de la famille, de l’amitié et de l’affirmation de soi se sont greffés à cette histoire. La plupart de mes personnages sont impactés par ces éléments, comme je l’ai été. Je retrouve une part de moi dans nombre d’entre eux, ce ne sont pas des inconnus que je pilote pour faire avancer l’intrigue. Ils avancent à ma vitesse, ils se construisent en fonction de leur échecs, tout comme je me construis en fonction des miens.
À ce jour, c’est le plus gros projet que j’ai mené. C’est aussi celui qui me rend la plus fière, d’une part car c’est le seul parmi toutes mes esquisses qui possède un début et une fin, mais aussi parce qu’il m’a permis de comprendre véritablement le sens des mots « patience » et « volonté ». Je me souviendrai d’ailleurs toujours de ce que mon professeur de Français m’a dit lorsque j’étais en 4ème : « Tu as un don, c’est incroyable ! » J’ignore si c’est vrai, mais quand j’ai des moments de doute, il me suffit de me remémorer cette phrase. Alors, un grand merci à ce Monsieur.
Futurs livres
J’ai en effet des idées pour une suite à Aube Astrale. Nouveaux personnages, nouvelles intrigues… l’histoire se déroulera une centaine d’années après la fin du troisième livre, mais à la différence de cette première saga, je travaillerai celle-ci plus en profondeur. Pour l’instant, c’est un projet qui se prépare doucement.
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La 4ème de couverture :
« Solène Lizaveta est une jeune fille de 17 ans. Alors qu’elle déménage avec sa mère pour la seconde fois, l’adolescente découvre que son père, disparu quatre ans plus tôt, l’avait déjà inscrite dans un nouveau lycée. Malgré elle, Solène va alors intégrer le monde des Hécates et des Hermès, des personnes très spéciales aux pouvoirs aussi étranges qu’exceptionnels. Elle l’ignore encore, mais l’épreuve la plus dangereuse de sa vie se prépare, plus encore lorsqu’elle apprendra le terrible lien qui l’unit à ce monde et à ses mystères. »
Lien Fnac : https://livre.fnac.com/a15086621/Julia-Briron-Aube-Astrale?NUMERICAL=Y
