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Etude de cas : créer une saga Fantastique convaincante [La Passe-Miroir de Christelle Dabos]

Cette étude de cas à été réalisée par Diane, conseillère littéraire pour Publier son Livre.

Nous vous proposons l’étude de cas du tout premier roman fantastique de Christelle Dabos, publié aux éditions Gallimard Jeunesse, qui a connu dès sa sortie un succès retentissant et a permis d’inscrire son autrice comme figure de proue des romans jeunesse français.

L’objectif est de vous aider à réussir un roman fantastique et un projet de roman plus largement.

Ce premier tome d’une tétralogie a été choisi dans le but d’en tirer des bonnes pratiques, des recommandations et actions pour vos propres livres.

Cette étude de cas littéraire souligne les bons enseignements permettant de construire une histoire engageante pour le plus grand nombre, notamment dans le genre du fantastique. 

Le livre a été choisi en raison de la forte notoriété qu’il a dans sa catégorie, qui a découlé de la publication du premier tome et qui s’est confirmée avec les suites.

Le livre et son auteur seront analysés sous trois piliers : le lancement de l’œuvre, l’écriture et la construction d’une communauté.

 

Les sujets abordés dans cette étude de cas : 

  • Comment émerger grâce à un concours d’écriture ?
  • La réinvention des références et l’affranchissement des contraintes du genre littéraire
  • Comment singulariser les personnages ?
  • Comment adapter les personnages au récit ?
  • Comment capter l’attention du lecteur et donner du rythme ?
  • Cultiver une communauté active

 

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Genèse de la saga

Christelle Dabos avait déjà une pratique littéraire importante avant de s’atteler à ce qui deviendrait la saga à succès La Passe-Miroir ; cependant celle-ci demeurait alors parfaitement confidentielle.

C’est à la suite d’une maladie diagnostiquée qu’elle s’est investie sur le site Plume d’Argent, une petite communauté d’auteurs sur Internet, afin de ne pas se refermer sur elle-même et de partager ce qui était sa passion. Elle s’est mise à y publier, petit à petit, les chapitres qui voyaient naître l’histoire d’Ophélie et à recevoir retours, conseils et accolades de la part de ses pairs. 

Cette inscription dans une communauté d’écrivains lui a permis de peaufiner son récit et de se sentir portée dans son écriture, mais aussi de trouver ses premiers fans. On voyait le potentiel de son histoire et le talent derrière sa prose.

C’est cet entourage, entre autres, qui l’a convaincu de s’inscrire au Concours Gallimard Jeunesse en 2012, une fois le manuscrit achevé. Ce qu’elle qualifie elle-même comme son premier grand défi littéraire lui promettait deux choses en cas de sélection : de la visibilité et une chance d’être publiée.

Devenant lauréate du concours, le succès fut instantané à la sortie de premier tome, et l’a suivi tout le long de sa tétralogie. 

 Mais qu’est-ce qui a permis à l’œuvre de Christelle Dabos de se détacher du reste dans le cœur des professionnels et, par la suite, des lecteurs ?

 

Ce qui le démarque littérairement

Certains points du livre particulièrement travaillés permettent de capter et retenir l’attention d’un large lectorat, lui permettant de se distinguer d’autres livres de son genre.

 

L’univers pour réussir son roman

Dans un univers fantastique, l’introduction d’un univers diamétralement opposé au nôtre, aux règles parfois alambiquées et aux excentricités farfelues est un passage obligatoire sur lequel il est possible de se casser les dents.

C’est une étape à ne pas négliger.

Un univers fantastique réussi est un univers qu’on prend plaisir à découvrir. Le lecteur accepte de se plonger dans ce monde incroyable et de l’adopter mais il faut l’accompagner pour rendre sa découverte la plus fluide et la plus stimulante possible, sous peine de le lasser (surtout si cet univers s’étend sur plusieurs livres). 

 

Réinventer ses références et créer un monde nouveau

Le premier point, c’est évidemment de créer un monde original et nouveau. Il ne s’agit pas nécessairement de réinventer la roue, il est tout à fait acceptable d’utiliser des références pour aider à construire cet univers singulier : on retrouve dans l’œuvre de Christelle Dabos des éléments qui rappelle Alice au Pays des Merveilles (l’intendant Thorn qui regarde constamment sa montre à gousset, l’esprit de famille Farouk qui fume le narguilé …) ou La Quête d’Ewilan (la caractérisation de l’héroïne …), elle reprend énormément l’esthétique de la Belle-Époque … L’important, c’est la façon de les adapter à l’œuvre et de les agencer les unes par-rapport aux autres

Rien dans l’œuvre de Christelle Dabos ne paraît être un calque d’autre chose car elle utilise les références avec parcimonie et en les faisant siennes. L’esprit de famille Farouk, par exemple, s’apparente à une déité comme il en existe des tas dans les romans fantastiques mais elle l’a fait avec des particularités propres : il vit parmi son peuple et perd la mémoire à intervalles régulières, entre autres. De même, la notion de pouvoirs rattachés à des familles n’a rien d’innovant, ce sont les pouvoirs en eux-mêmes et ce qui en est fait qui intriguent. Il faut donc toujours chercher à proposer quelque chose de neuf et d’inattendu au lecteur, d’autant plus lorsqu’on se rattache à un référentiel, afin de ne pas finir dans l’ombre d’un modèle ou de faire dire au lecteur qu’il a “déjà lu ça quelque part”.

 

Trouver le bon équilibre

Une fois qu’on a les bonnes idées, il convient de bien les exposer. Un univers fantastique, c’est très souvent riche et vaste, ça foisonne de bonnes idées. Cela peut néanmoins être intimidant pour un lecteur de parcourir un monde où il a tout à découvrir. C’est dans ces moments-là qu’il faut savoir trouver le bon équilibre : il ne faut pas éluder trop d’éléments du monde, au risque de perdre le lecteur et de lui donner l’impression d’un monde hermétique, mais il ne faut pas non plus s’attarder trop longtemps sur chacune des spécificités du roman car la lecture pourrait ne plus être gratifiante et même devenir rasoir. 

Christelle Dabos évite cet écueil en énonçant quelque chose de nouveau (par exemple, le pouvoir de lecture d’Ophélie : on nous dit seulement qu’elle lit la tasse quand le pouvoir est mentionné pour la toute première fois, sans plus de détails) au détour d’une phrase, naturellement, pour n’en offrir une explication complète que quelques lignes ou pages plus loin, parfois de façon morcelée tout le long du roman. Cela lui permet d’éviter les gros blocs de texte d’exposition qui pourraient en rebuter certains et de piquer la curiosité du lecteur, qui vont alors utiliser leur intuition et relever tous les éléments à leur portée pour disséquer l’univers.

Enfin, jamais l’auteur n’abuse des descriptions sur le monde. Tout ce qui est évoqué a son importance, que cela soit pour installer une atmosphère, expliquer un élément crucial pour le reste de l’histoire, suggérer des facettes des personnages … Le monde qu’elle développe est riche mais elle ne se perd pas dans une revue encyclopédique pour le démontrer.

 

Les personnages

Les personnages semblent avoir bénéficié d’un soin tout particulier, ce qui est une très bonne chose puisqu’une saga, soit une histoire qui se déroule sur plusieurs livres, suit souvent la même brochette de personnages sur des centaines voire des milliers de pages ; des personnages creux ou trop brouillons risqueraient d’éloigner le lecteur, quand bien même l’intrigue ou l’univers seraient bien travaillés. Si l’on peut accepter des personnages en retrait au profit de l’atmosphère, de l’histoire ou du monde mis en place dans des romans se suffisant à eux-mêmes, cela peut être plus compliqué de conserver une telle posture sur plusieurs tomes. De fait, ils ne peuvent être anecdotiques, et leur traitement doit être mûri selon les besoins de l’œuvre. 

 

La caractérisation

La Passe-Miroir a un catalogue relativement important de personnages pour un premier tome et le risque aurait été que certains d’entre eux soient oubliables, se ressemblent trop. Mais l’autrice esquive habilement ce problème en les caractérisant parfaitement.

Cela passe principalement par les dialogues et la façon dont ils sont décrits. Les personnages ont tous une voix propre, on peut les distinguer à partir du vocabulaire, des accents, des tournures et du niveau de langue employés. Les habitants d’Anima ne parlent pas comme les habitants du Pôle et, au sein même des arches, des distinctions peuvent être relevées entre les personnages selon la famille à laquelle ils appartiennent, leur niveau social, leurs personnalités … 

De surcroît, ils possèdent tous au moins un ou deux éléments caractéristiques, que cela soit dans leurs comportements ou leurs apparences, que l’autrice convoque régulièrement afin qu’il soit plus aisé de replacer qui est qui : par exemple, pour le personnage de Renard, un valet introduit dans la seconde partie du livre, il est toujours fait mention de ses cheveux roux ou de son “corps sculpté comme un buffet”, qui deviennent alors des éléments visuels essentiels de son personnage.

De plus, chaque nouveau détail mentionné pour un personnage l’est de concert avec cette ou ces caractéristique(s) maîtresses, afin que nous assimilions parfaitement à qui il appartient. Pour reprendre l’exemple du personnage de Renard, on apprend qu’il est imberbe qu’après que la narratrice nous explique lorgner sur ses “cheveux tout feu tout flamme”.

 

Prendre des risques

Ce travail de caractérisation serait cependant vain si le concept premier des personnages n’avait pas été approfondi. Les personnages de La Passe-Miroir sont intéressants dans leur traitement. Tout d’abord, Christelle Dabos a intégré beaucoup de personnages à contre-courant des topoï du genre fantastique, dont pas mal d’anti-héros, un type de personnages fascinant et très apprécié lorsque bien écrit.

Par exemple, l’héroïne est une fille cérébrale, effacée, maladroite, quelconque et son prétendant, un homme morne, blasé et taiseux. On est bien loin de l’héroïne intrépide et surdouée ou de l’amant charmant. 

S’éloigner des standards qui fonctionnent peut représenter un certain risque puisque cela déstabilise, cela prend au dépourvu mais cela peut également fasciner et convaincre plus encore : dans le cas de La Passe-Miroir, ces nouvelles figures sont fraîches pour le public et permettent à des personnes qui ne se sentent pas forcément représentées par les univers fantastiques de s’identifier plus aisément à l’héroïne et à son entourage.

Le lecteur est plus enclin à s’attacher ou détester fortement les personnages, et donc à se sentir impliqué par l’histoire. Cela s’avère d’autant plus être le cas avec Ophélie, qui est plongée dans un monde antithétique à sa personne : il est inconnu, retors et dangereux alors qu’elle est isolée et d’apparence frêle. Ce décalage entre le personnage et son environnement inspire une sympathie instinctive à son égard.

 

Prévoir une évolution pour les personnages

Mais le danger serait alors que les personnages soient piégés dans leur posture d’anti-héros singuliers et en deviennent à leur tour des clichés. Proposer des figures originales ne suffit pas, il faut aussi qu’ils évoluent finement, que notre perception d’eux s’affinent au fil de l’histoire, quitte à ce qu’elle soit remise en question à plusieurs reprises. C’est tout à fait le cas dans le premier tome de cette saga : en suivant l’aventure des personnages, on n’a jamais l’impression d’être face à des portraits figés mais, page après page, à des figures changeantes et jamais totalement définissable.

Pour prendre un exemple, la tante d’Ophélie, Roseline, est initialement une plaie criarde, maniérée et mettant régulièrement Ophélie dans l’embarras en voulant la chaperonner mais, au fil de la lecture, elle reconsidère l’image qu’elle se faisait de sa nièce et s’avère être une parente dévouée et impliquée dans le bien-être de l’héroïne, jusqu’à mettre sa propre vie en danger. Ce dévoilement couche par couche des personnages, qui est certes aussi aidé par la promesse, et leurs évolutions parallèles au récit sont menés avec subtilité et nous donnent envie de creuser encore pour savoir qui sont ces personnages.

Tous ces éléments permettent d’avoir des personnages mémorables et distinctifs, indispensables dans une scène si compétitive où l’attention doit se garder sur plusieurs livres ainsi qu’entre la sortie de ceux-ci.

 

Capter l’attention et donner l’envie de tourner les pages

Mêler plusieurs genres ensemble peut être un bon moyen d’attirer un lectorat plus large et de le captiver plus aisément. 

La Passe-Miroir, au-delà du fantastique, se construit comme une histoire à suspense, voire une enquête. Le livre va de révélations en retournements de situation. Les retournements et leurs répercussions vont d’ailleurs crescendo au fil de l’histoire, ce qui fait qu’ils ne sont jamais ennuyeux, que jamais on ne trouve ça lassant ou éculé, et le livre joue intelligemment avec nos certitudes pour les contrecarrer et nous surprendre.

Chaque chapitre se finit souvent sur un cliffhanger, par une situation haletante (on pense par exemple au chapitre La confiance ou Les dés), ce qui, là encore, encourage fortement à poursuivre encore un peu plus la lecture pour savoir comment Ophélie va se sortir du pétrin.

Pour équilibrer le récit, dont la noirceur de certains thèmes ou les péripéties pourraient éreinter, l’autrice infuse également son texte de pointes d’humour déci-delà. Ces dernières allègent le texte et permettent de faciliter la lecture, sans dénaturer l’atmosphère installée.

 

Un récit intergénérationnel … mais surtout personnel

Définir la cible de lecture est un exercice inévitable pour permettre au livre de plus facilement trouver son public. Mais qu’est-ce que ça veut dire ?

Le premier tome de La Passe-Miroir, tout comme ses suites, sont catégorisés comme étant des livres jeunesses, à découvrir “à partir de 12 ans”. Pourtant, malgré ce public adolescent clairement défini par l’éditeur, force est de constater que le livre plaît à un public plus large encore : l’autrice révèle avoir rencontré des enfants hauts comme trois pommes ou encore une centenaire lors de séances de dédicaces, avides fans. Comment est-ce possible ?

Lorsqu’on l’interroge sur la vaste gamme d’âges représentés dans son lectorat, Christelle Dabos explique : “Je ne me suis jamais posé la question. En fait je suis ma première lectrice et comme je suis moi-même coincée quelque part entre l’enfance et l’âge adulte, j’ai une écriture qui me ressemble, qui est dans cet entre-deux.” (France Inter). Et effectivement, si les thèmes abordés sont ceux qu’on retrouverait volontiers dans des livres pour la jeunesse (l’identité, l’inégalité, le passage à l’âge adulte, le droit à l’erreur …), l’histoire racontée est mature, sans langue de bois : on parle ainsi de complots, d’assassinats, de menaces de viol, de libidinosité, de drogues (opium) … Bref, d’une société décadente dans lequel la prudence est de mise. L’autrice ne prend pas son lectorat pour des idiots et ne joue jamais le jeu de la simplicité, n’évite jamais de dire pour éviter l’esclandre …

Cette confiance en son public se retrouve aussi dans un vocabulaire riche et soigné, habilement utilisé, qui est toujours précis là où il le faut, sans jamais ne faire trop ampoulé ou précieux.

La leçon serait-elle de chercher à ratisser le plus large possible en essayant d’avoir une plume universelle ? Non, elle serait plutôt qu’il faut aussi laisser parler sa propre intuition et écrire des choses qui, en premier lieu, nous parle. Être conscient de celles et ceux susceptibles de nous lire est toujours une bonne chose, puisque cela permet de nous soucier le plus possible du plaisir de lecture du lectorat, mais cela ne doit pas se faire au prix de notre patte. 

 

Pour conclure, s’il fallait définir les principaux éléments du succès de son écriture, on pourrait dire qu’elle fait montre de discipline, de subtilité et de caractère.

 

Le lien avec le lectorat

 

Le dernier point qu’il semble intéressant de soulever et qui a, sans doute aucun, participé à faire de la tétralogie un phénomène, c’est celui de l’implication des lecteurs. 

La série de La Passe-Miroir est achevée depuis 5 ans et moult créations de fans s’inspirant du monde et des personnages ou en parlant ont été postés sur Internet pendant le cycle de publication : fanfictions, fanarts, petites animations, revues … Cela était accompagné par d’innombrables discussions entourant l’histoire, les théories que les lecteurs partageaient entre eux en attendant la suite.

 

Fan fiction autour de La Passe-Miroir

 

Tout ceci dénote un attachement et un investissement certains de la part de ces derniers qui, via leurs créations et leurs échanges, ont contribué à solidifier la communauté mais aussi à l’agrandir en diffusant La Passe-Miroir. Plus étonnant, l’on peut constater que ladite communauté est toujours active aujourd’hui (bien qu’en moindre mesure) et qu’il est toujours possible de profiter de nouveaux contenus tirés de l’univers de Christelle Dabos. Comment expliquer la telle longévité de cette communauté purement organique ?

Outre la qualité et la richesse premières du livre, on ne peut que constater que l’autrice est proche du public et ancrée dans la communauté littéraire. Être publiée par Gallimard l’a nécessairement aidée dans cette entreprise mais beaucoup d’initiatives qu’elle a prises sont de précieux exemples.  

 

Garder un ancrage avec la communauté littéraire

 

En premier lieu, Christelle Dabos est devenue une administratrice pour le site Plume d’Argent, sur lequel elle a fait ses premiers pas. Cet engagement lui permet de rester proche d’une communauté littéraire qui l’a vu naître et, donc, de s’inscrire au plus près de celle-ci.

 

Exploiter les réseaux sociaux

L’autrice publie aussi régulièrement sur les réseaux sociaux (Instagram, Facebook) pour informer les lecteurs sur son actualité mais aussi, parfois, pour les remercier ou échanger avec eux.

Ces posts ont leur propre identité visuelle puisqu’ils sont, pour la plupart, des dessins, ce qui amène un côté particulièrement reconnaissable et joyeux. Cela encourage la communication entre les deux partis.

 

Multiplier les points d’échange

En outre des réseaux traditionnels, il existe un site dédié à La Passe-Miroir mais aussi un site propre à Christelle Dabos dans lequel elle échange avec ses lecteurs grâce à une F.A.Q, souvent remplie d’humour. Les messages privés restent ouverts à tous, ce qui ne l’empêche pas de poser des limites et d’expliquer poliment à son lectorat que, si elle lit tous les messages, elle ne peut répondre à tout le monde.

Une telle position permet un respect mutuel tout en encourageant l’échange. On retrouve également sur son site des sections répertoriant les événements dans lesquels on la retrouvera ainsi qu’une section proposant des replays des émissions (audio, Twitch …) auquel elle a participé, ce qui permet aux fans intéressés de plus facilement apprécier son contenu.

 

Être ouvert au public

Et ce n’est pas le contenu qui manque. Christelle Dabos participe a beaucoup de salons, de masterclass, d’interviews en France, Belgique et ailleurs ! Elle est donc souvent en contact avec son public.

Si l’on peut être tenté de penser que tout cela découle de son affiliation avec Gallimard ou de son succès, Christelle Dabos ne se cantonne pas aux gros médias et répond souvent présente aux demandes formulées par des petits créateurs ou ses lecteurs : on peut ainsi la voir échanger avec des chaînes Youtube ou des podcasts plus modestes, se rendre dans des petites librairies indépendantes, donner des interviews pour des blogs, des journaux scolaires, des mémoires de fin d’études …

Elle ne laisse aucune opportunité filer, aussi petite soit-elle, de se rapprocher de ceux qui la suivent ou qui expriment un intérêt pour son travail. Par conséquent, beaucoup de personnes, fans ou non, louent son humilité et son amabilité. Cela crée une ambiance positive au sein de la communauté et lui permet de fidéliser son lectorat, au-delà même de La Passe-Miroir. Preuve que créer du lien avec son public est essentiel !

 

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