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Etude de cas d’une autrice en auto-édition, qui vit de ses livres

Dans cet article qui reprend notre format d’étude de cas, nous analysons le parcours de Julie Muller-Volb, auteure auto-éditée à succès, en fantastique, romance et science-fiction.

« Je suis une autrice multi-genres assumée qui aime écrire ce qui lui plaît »

 

Ce que nous allons voir dans cet article

  • Comment devenir une autrice multi-genres à succès en conservant le même nom ? Les 3 raisons qui l’ont poussée à choisir l’auto-édition
  • Les deux difficultés principales rencontrées en auto-édition
  • Pourquoi a-t-elle choisi BoD pour publier ses livres ?
  • Les résultats de vente de ses livres
  • Ses moyens de communication de prédilection

Dans tout l’article, les passages en italiques sont extraits du témoignage de Julie Muller-Volb.

 

Les livres de l’auteure 

Voici quelques livres :

La série fantastique L’Hayden

Les romances Vin chaud et plans foireux et Cocktails, tocard et sable chaud

La série de science-fiction Apis Apocalypsis

 

Les livres de cette auteure sont publiés avec BoD (Books on Demand).

Chez Publier son Livre, nous apprécions BoD pour publier un livre en auto-édition. BoD permet de publier facilement et à au tarif accessible de 39 € son manuscrit au format papier et numérique, et de rendre son livre disponible dans l’ensemble du réseau de librairies physiques (Fnac, Cultura, librairies indépendantes …), sur de nombreuses boutiques en ligne (fnac.com, amazon …) et en format ebook sur les librairies en ligne ainsi que dans de nombreux autres pays.

BoD gère l’ensemble de la logistique pour les auteurs (référencement, dépôt légal, réception des commandes, impression, expédition), et l’auteur touche une marge d’auteur finale sur chaque vente de son livre.

Vous pouvez simuler la marge d’auteur en fonction du nombre de pages, du format et du prix de vente de votre livre.

=> Voir le site de BoD et découvrir leurs services en auto-édition

 

L’autrice

Julie Muller-Volb est une autrice multi-genres. Elle écrit de la romance, du fantastique, de la science-fiction d’anticipation dystopique, de la fantasy, de la littérature blanche.

Si je devais me définir en tant qu’autrice, je dirais probablement que je suis une autrice multi-genre assumée, qui aime écrire ce qui lui plaît, sans contrainte, et dans le silence. J’apprécie beaucoup le terme de « créatrice d’univers ». Là où les auteur.ices architectes construisent et planifient, moi, en bonne jardinière que je suis, je me laisse porter par les mots et mes personnages jusqu’à découvrir l’histoire qu’ils ont à me raconter, au fur et à mesure qu’elle grandit. J’aime contempler mes idées germer, et prendre possession de l’espace que je leur crée. Ce n’est pas de tout repos, mais rien ne l’est dans ce métier.

 

Sa vision de l’auto-édition

Être auteur.ices auto-édité.es de nos jours, ne signifie pas sacrifier le professionnalisme au profit de la liberté, bien au contraire, c’est devoir être irréprochable (ou presque, nous restons humains malgré tout) et savoir se dépasser à chaque étape de la création d’un roman.

Un peu comme s’il fallait prouver, encore et encore, que l’indépendance est un choix conscient et réfléchi, et non un pis-aller. Le métier d’auteur.ice indépendant.e est un vrai métier, complet et complexe, qui nécessite beaucoup de rigueur et de sérieux afin de s’entourer de professionnels compétents et de rendre un produit le plus qualitatif possible. C’est aussi comprendre que rien n’est jamais acquis, qu’il faut sans cesse continuer à se former, se remettre en question, reconnaitre ses limites, apprendre de ses erreurs, et recommencer. Ne pas se décourager, rester persévérant et prendre régulièrement du recul.

 

Son choix de l’auto-édition

J’ai choisi l’auto-édition pour plusieurs raisons.

La première, et non moindre, est la liberté totale d’agir sur mon travail. J’ai le contrôle sur absolument toutes les décisions à prendre, le choix des prestataires et professionnels dont j’ai envie de m’entourer, les corrections que j’accepte ou non, la couverture, la mise en page, la date de publication, le prix, les changements nécessaires à envisager en fonction des ventes, les romans que je souhaite écrire et publier… tout dépend de moi. Ce qui implique aussi que toutes les erreurs que je fais, c’est à moi de les assumer. Il faut être prêt à s’investir entièrement, que ce soit en termes de temps, ou de charge mentale, émotionnelle, et financière.

La seconde raison à être entrée en ligne de compte dans mon choix est très pragmatique : un suivi des ventes quotidien et transparent. Ce qui me permet donc de mieux réajuster mes stratégies commerciales, et de rebondir sur l’accueil que réservent les lecteurs à mes romans. Quitte à parfois changer complètement de direction.

Enfin, la dernière raison est financière. Le pourcentage des marges touchées par livre est plus important en auto-édition. Même s’il ne faut pas oublier que nous prenons à notre charge tout ce qu’implique la publication d’un roman (correction, mise en page, couverture, impression, promotion, temps…). De plus le paiement est plus régulier, ce qui me permet une meilleure gestion de mes investissements et projets professionnels, mais aussi de mon foyer. Parce que oui, même les gens qui exercent un métier-passion ont une vraie vie à côté, et des bouches à nourrir. Du moins, moi oui !

Quelles sont les 2 principales difficultés que l’on rencontre lorsqu’on choisit de s’auto-éditer ?

La charge mentale et la légitimité.

 

Son parcours d’auteure 

L’auto-édition a été une évidence pour moi à mes tout débuts dans le monde de l’édition. Lorsque je terminais mon premier roman, je n’avais aucune idée de ce qu’était une maison d’édition ni ce qu’était un parcours traditionnel dans cet univers. Je souhaitais simplement soumettre mon récit à des lecteurs parfaitement impartiaux, car les avis de ma famille et mes amis (bien que très importants à mes yeux) n’avaient rien d’objectif, du moins c’est l’idée que je m’en faisais, et je restais sceptique sur les qualités qu’ils soulevaient. J’ai donc tout naturellement commencé par l’auto-édition.

À mesure que les retours positifs apparaissaient, les suggestions de soumettre mon manuscrit dans l’édition traditionnelle se sont faites plus nombreuses. Pour combattre mon syndrome de l’imposteur qui me soufflait que l’on n’était pas vraiment écrivain si on se l’autoproclamait tout seul, j’ai donc soumis, sans grand espoir, mon premier roman aux éditions France Loisirs/Nouvelles Plumes dans le cadre de leur concours annuel du Prix de l’Imaginaire. Le fameux mail m’annonçant que j’étais lauréate de l’édition 2017 est arrivé et je l’ai tout d’abord pris pour un spam, j’étais à deux doigts de le supprimer tant je manquais de confiance en moi. Il signait là le début de ma nouvelle vie !

Ce fut une expérience incroyable, qui a balayé mes doutes (pour un temps) et concrétisé mon rêve de devenir écrivain. Avec le recul, je sais désormais que personne n’a besoin de l’aval d’une maison d’édition pour l’être, mais à cette époque c’était exactement ce dont j’avais besoin pour me lancer. J’ai quitté mon emploi et me suis entièrement consacré à pérenniser ce rêve pour qu’il devienne ma réalité d’aujourd’hui.

J’ai fini par quitter ma maison d’édition, par manque de liberté, et bien d’autres petits (ou gros) soucis, et je suis revenue à mes premiers amours : l’auto-édition et la liberté.

Aujourd’hui, autrice est mon métier à plein temps, et j’ai des projets pleins la tête ! 

Compte Instagram de l'autrice Julie Muller-volb

Le compte Instagram de Julie Muller-Volb : @juliemullervolbauteure

 

Pourquoi avez-vous choisi BoD plutôt qu’une autre solution ? 

J’ai longtemps cherché l’option la plus avantageuse pour satisfaire le plus grand nombre de lecteur.ices, et qui devait me convenir également.

Mon choix s’est porté sur BoD pour plusieurs raisons :

– l’impression de qualité

– l’impression à la demande (qui permet de ne pas gaspiller et de contenter mon côté écoresponsable)

– les prestations complètes et qualitatives qu’ils proposent (impression, diffusion et distribution, dépôts légaux, services presse…)

– un référencement optimal et la possibilité d’être disponible en librairie

– des marges intéressantes et paiements trimestriels

– des services éditoriaux (je n’en ai finalement jamais eu besoin, mais cela me rassurait)

 

Les enjeux d’écrire dans plusieurs genres littéraires

[Est-ce que le fait d’être en multigenres est un problème ? Un défi ? Est-ce que cela vous oblige à segmenter des newsletters, est-ce que cela brouille la communication auprès de certains lecteurs ?]

Je sais que c’est une particularité qui me dessert probablement, car cela ne rassemble pas mon lectorat sous une même bannière, mais je ne peux guère me contraindre à n’écrire qu’un seul genre et me priver ainsi de mes libertés créatives. J’aime écrire et me laisser porter par les sujets et les thèmes qui m’animent à l’instant T. Parfois j’ai besoin d’écrire des choses drôles et légères, parfois j’ai besoin de m’évader dans des univers merveilleux, d’autres fois encore d’extérioriser mes craintes et mes douleurs…

Il serait vraiment difficile de me cantonner à un seul genre, je me sentirais amputée d’une partie de moi, bridée par les convenances. Et ça ne me ressemble pas. Je suis transparente et authentique, les difficultés de gestion de ce choix ne m’effraient pas, alors je cultive ma différence et laisse libre cours à ma créativité.

Le fait d’être multigenres n’est pas chose aisée. Cela peut être problématique pour fédérer son lectorat et communiquer sur les réseaux sociaux ou en newsletter. C’est également le cas pour les algorithmes (Amazon, réseaux sociaux, etc…) et les libraires qui préfèrent de loin cataloguer les auteur.ices dans un seul genre. Donc oui, certains aspects sont réellement problématiques. L’idéal serait de segmenter la communication (newsletter et réseaux sociaux), afin de ne toucher que son lectorat cible, d’utiliser des noms de plume pour dissocier les genres et contenter les algorithmes et les libraires… mais, je ne suis pas forcément le meilleur exemple à suivre dans ce cas.

Je n’ai pas anticipé tout ce que cela impliquait avant de me lancer dans le multigenre, donc je n’ai rien segmenté et c’est un défi de tous les jours désormais. Mais j’aime à penser que mon lectorat se fait à l’idée que je garde cette transparence et cette authenticité. Ainsi il n’a plus qu’à piocher les informations qui l’intéressent. Et pour ce qui est des algorithmes et des libraires, ma foi, il faudra bien que je finisse par m’imposer et peut-être qu’à l’avenir le multigenre se démocratisera davantage !

Je pense que pour réussir à écrire chaque genre que l’on souhaite il faut commencer par l’apprécier. Je crois que je ne pourrais jamais écrire de thriller ou de polar, tout simplement parce que ce ne sont pas des genres que j’affectionne et que je lis.

Écrire ce que l’on a envie d’écrire, ce qui nous passionne, nous anime, nous fait vibrer, pour transmettre la même émotion, c’est mon secret.

 

Ses performances

La trilogie de L’Hayden s’est écoulée à près de 40 000 exemplaires depuis 2017.

La romance de Noël « Vin chaud et plans foireux » a atteint les 5000 ventes environ en un peu plus de 6 mois.

Et selon les périodes, les ventes pour l’ensemble des titres oscillent entre 100 et 500 exemplaires par mois, en version numérique et brochée confondues.

 

La promotion de ses livres

Je n’ai pas de recette miracle à vous dévoiler pour faire décoller des ventes. Il s’agit plutôt d’un ensemble de petites actions : un travail propre et professionnel (correction, couverture…), une communication en amont de la sortie, un accompagnement pendant et après, et tout un tas de petites choses qui peuvent paraître anodines, mais qui sont essentielles. Du choix des mots clés pour le référencement, à une campagne de précommandes numérique, des services presse, ou encore un accompagnement avec des publicités payantes, tous les outils à notre disposition peuvent être utiles.

Enfin, je n’aime pas beaucoup ce terme, car il y a énormément de travail derrière la sortie d’un livre et je n’aime pas le laisser au hasard, mais je crois que parfois le facteur chance est indéniable.

Qu’est-ce qui contribue le plus à votre promotion ?

Ce qui contribue le plus à ma promotion, c’est probablement le fait que je sois déterminée à ce que ça fonctionne et prête à réajuster mes stratégies marketing au besoin.

Je n’ai pas de réseau de blogueur.euses ou influenceur.euses littéraires puisque je change régulièrement de genre, mais j’aimerais beaucoup construire cela à l’avenir.

Les genres qui contribuent le plus à ma notoriété sont la romance et le fantastique. La romance parce qu’il s’agit d’un énorme marché et que les habitudes de lectures y sont denses. Et le fantastique, en raison du succès de mon premier roman, prix de l’imaginaire 2017.

Vos moyens de communication de prédilection ?

La newsletter et les réseaux sociaux.

Voir son site internet et sa page facebook

 

Comment faites-vous pour recueillir plus d’inscrits à votre newsletter ?

Je propose une inscription à ma newsletter sur mon site web, et de temps à autre je souligne sur mes réseaux que certaines informations exclusives y sont révélées en avant-première. Le tout se construit petit à petit, sans pression et sans empressement.

Qu’est-ce qui est le plus important pour vous dans vos échanges avec votre communauté ?

Faire preuve de simplicité et d’authenticité. Une relation qui s’est construite petit à petit et en toute simplicité

 

Cet article est le fruit d’une collaboration entre Publier son Livre, BoD et Julie Muller-Volb.

Nos services

Publier son Livre a trois missions : vous aider à écrirepublier et à promouvoir votre livre. Et plus largement, vous permettre de réussir dans la forme d’édition qui vous correspond le mieux (recherche de maisons d’édition, compte d’auteur, auto-édition, impression de livre à la demande).

Écrire est un projet unique. Auto publier ne signifie pas être seul, et promouvoir votre livre est une affaire de méthodes.  Publier, et promouvoir ne doivent pas être bâclés, ou réalisés sans bénéficier de bons conseils.

Notre équipe vous propose des contenus et formations, pour que la publication de votre livre soit à la hauteur de votre rêve : publication en autoédition, formation pour promouvoir son livre, décrocher une maison d’édition, améliorer son style d’écriture et sa maîtrise de l’intrigue, création de couverture,  publicité ciblée sur Amazon ou sur Facebook …

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