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Tribune d’auteur : Caroline Saint-Jalmes

Lorsque je repense à la façon dont je suis parvenue à écrire mon premier roman, je ne vois pas une route toute tracée, encore moins quelque chose de naturel comme une évidence, non, vraiment pas !

Ce fut un long chemin chaotique, jonché d’obstacles et de falaises à escalader !

D’aussi loin que je n’en souvienne j’ai ressenti la sensation d’avoir beaucoup de choses à dire et à partager. Cependant mes difficultés ont toujours été les mêmes : comment mettre mes idées en ordre dans mon esprit, puis les traduire en mots suffisamment intelligibles pour que quelqu’un ait envie de les lire et puisse les comprendre.

Pendant longtemps j’ai griffonné mes pensées dans un petit carnet que je cachais soigneusement dans ma chambre  en espérant que personne ne le trouve et pire encore ne le lise ! Lorsque je ressortais mes écrits de leur cachette et que je les relisais, ils finissaient immanquablement en miettes au fond de la poubelle… je les trouvais… comment dire… mauvais.

Autre difficulté et pas des moindre ! Mon niveau de français était médiocre… Et pire encore ma maitrise de l’orthographe et de la grammaire était loin d’être parfaite…

Les années ont passé, j’ai oublié d’écrire, ou surtout je n’ai pas eu le temps… Quelques lettres d’amour peut-être, que j’avais le courage d’écrire à certains moments, lorsque la vie vous malmène et vous réduit le cœur en miettes, mais que je n’avais pas le courage d’envoyer, ayant toujours au fond de moi la crainte soyons honnête d’être rejetée…

Puis la vie a fait qu’en travaillant j’ai été contrainte de m’améliorer mon français, (je suis aujourd’hui professeur de français langue étrangère et psychologue), et j’ai réussi à trouver un peu de temps… J’ai donc commencé à écrire sur un sujet que je connaissais, l’exil.

J’ai quitté ma Bretagne natale et mes racines lorsque j’étais enfant et je me suis construite différemment. Je suis un mélange de plusieurs cultures, très différentes en apparence. Mais pas tant que cela dans le fond…

Un peu d’ici, un peu d’ailleurs, certains jours moi-même, d’autres jours une autre… oui c’est ça, je voulais écrire sur l’exil, la vie loin de son pays, choix parfois voulu, souvent imposé…

Un autre sujet m’intéressait aussi…la différence des mondes et la différence des cultures… les vérités et les certitudes qui diffèrent d’une culture à une autre… et qui nous amène souvent à revoir vos idées figées comme des évidences qui n’en sont finalement pas… l’exil qui vous fait vivre dans un monde à repères multiples et à jongler avec les différentes facettes qu’offre la mixité humaine dont je suis aujourd’hui issue. Et également la répétition de l’histoire des hommes qui se renouvelle sans cesse, comme les vagues de l’océan, ainsi que les émotions humaines qui sont finalement identiques à travers l’histoire les siècles et les continents. Vous pourriez me demander par exemple quel est le rapport entre un jeune homme portugais des années 1500 qui fuit sa ville  par la mer sur une caravelle, et un jeune homme africain en 2020 qui s’embarque au péril de sa vie sur une pirogue ? Ou quel est le rapport entre « la limpeza de sangue » des extrémistes catholiques en 1500 et le terrorisme islamique actuel ? En apparence tout les oppose mais si vous êtes attentif à leurs sentiments, vous verrez que le schéma intellectuel des protagonistes qui mène à ces drames est parfaitement identique. Le cœur des hommes, est finalement le même ; la peur, l’amour, le besoin de reconnaissance, tous ces sentiments ont de tous temps et aujourd’hui encore poussé les hommes à prendre le large au péril de leur vie, dans l’espoir d’une vie meilleure.

Je ne voulais pas écrire un livre historique ni encore moins un livre philosophique. J’avais envie d’une histoire concrète avec de l’aventure et de l’amour et des personnages attachants. J’ai commencé alors à écrire un roman. J’ai fait de nombreuses recherches, puis j’ai commencé à écrire, mais au bout de quelques pages j’étais bloquée, sans vraiment savoir pourquoi…

J’ai alors acheté quelques méthodes que j’ai étudiées: j’ai appris une première chose : pour avancer il me fallait des personnages attachants, et une histoire solide avec un début, un milieu et une fin.

Grâce à cette structure j’ai enfin pu avancer un peu mieux. Mais entre mon travail (en fait j’en ai même deux) et mon petit garçon que j’élève seule, j’ai eu du mal à trouver du temps et à conserver ma motivation.

Un jour j’ai eu connaissance du NANOWRIMO une sorte de marathon américain de l’écriture dont le principe est de s’inscrire par internet et d’écrire un roman ou du moins 50 000 mots en un mois… Cet exercice réalisé sur forme de jeu m’a permis de me rendre compte d’une évidence : plus on écrit et plus on a des idées et plus on a des idées et plus on a envie d’écrire. Je me suis lancée, je me suis prise au jeu et j’ai beaucoup aimé ! Et surtout je me suis rendue compte que plus j’écrivais et plus j’étais motivée à écrire et plus j’avançais vite. J’avais des tas d’idées qui foisonnaient dans ma tête, je vivais la vie de mes personnages et j’ai vraiment adoré cette parenthèse ! De plus j’ai réalisé que je pouvais écrire un roman en 30 jours, en plus de mes deux jobs et de ma vie de famille !

Cependant, j’ai remarqué qu’il me manquait le soutien d’un groupe… J’ai cherché un groupe d’écriture dans ma ville mais il n’en existait pas. J’ai donc pris l’initiative d’en créer un. L’aventure a été vraiment agréable, et j’ai rencontré des écrivaines en herbe comme moi. Nous nous sommes mutuellement soutenues et encouragées. En fait je crois que j’avais vraiment besoin de ça, d’être encouragée !

Ainsi j’ai pu terminer le premier jet de mon roman. J’ai racheté quelques livres sur comment améliorer mes écrits que j’ai soigneusement lus, puis j’ai fait pas mal de modifications. Mon style était chargé, j’employais trop d’adjectifs, mes phrases étaient longues, j’enchainais les répétitions.

A travers ces « méthodes » j’ai appris qu’il me fallait des « béta lecteurs » ainsi qu’une une correction professionnelle. J’ai trouvé toutes ces précieuses personnes sur internet.

Ayant reçu l’information que les grandes maisons d’éditions ne prenaient plus d’auteurs inconnus ou alors que très exceptionnellement je me suis évitée cette épreuve d’envoyer mon manuscrit et de recevoir « dans le meilleur des cas » des retours avec la mention refusé, étape décourageante et assez blessante pour mon ego fragile « d’écrivain en formation »…

En surfant sur internet j’ai découvert, non sans plaisir, qu’il était possible de devenir écrivain grâce à l’autoédition. J’ai ainsi pu partager avec ma famille et mes amis mon premier roman et j’en garde un souvenir vraiment génial ! Beaucoup de compliments, des échanges sympas et constructifs avec mes premiers lecteurs !

Les premiers échanges s’étant bien passés, j’ai décidé d’aller à la deuxième étape de l’auto-publication, celle d’essayer de me faire connaitre et peut-être avoir la chance et le bonheur d’être lu. Cette étape, je ne la maitrise pas du tout et elle me semble complexe car il ne faut pas hésiter à aller vers les autres et je suis d’un naturel réservé et timide.

 

Mon roman s’appelle

LE  VENT  DES  OCEANS

Dans les années 1530, un jeune marin orphelin injustement accusé de vol, doit fuir Lisbonne et quitter la jeune noble dont il est épris. Il échoue sur les côtes sauvages de l’Afrique après le naufrage de son navire et découvre un nouveau monde. C’est le début d’une aventure hors du commun par-delà les océans et pleine de rebondissements qui poussera le jeune héros loin de chez lui jusqu’en terre d’Afrique. Contre vents et marées, d’aventures en désillusions, arrivera-t-il un jour à rentrer chez lui et à retrouver son grand amour malgré le destin qui semble s’acharner contre lui ?

Ce roman est le premier d’une série de trois livres.

 

LES TROIS TOMES

À travers ces 3 tomes d’une saga qui débute au Portugal au tournant du XVIème siècle et qui relate la vie des premiers marins pionniers explorateurs, véritables héros prêts à défier l’inconnu meurtrier à bord de caravelles, j’ai voulu retracer l’histoire des grandes migrations. À cette époque, les Portugais ont développé le commerce de produits exotiques avec l’Asie en contournant l’Afrique par la mer (tome I). Puis, dans le tome II, je relate l’histoire des grandes traversées où Européens et Africains étaient embarqués sur les mêmes galères, vers un troisième continent vierge fait de violence et d’esclavagisme : l’Amérique. Enfin, dans le dernier tome (tome III), l’histoire a lieu de nos jours ; je raconte la vie d’un des descendants des premiers navigateurs, qui partira comme son lointain ancêtre par la mer ; mais cette fois-ci de l’Afrique vers l’Europe, sur une pirogue tout aussi dangereuse, sinon plus, que les caravelles d’antan…

Ces trois aventures romanesques, sur trois continents bien distincts, ne sont pas si différentes les unes des autres. Les raisons qui poussent les hommes à fuir leur pays au péril de leur vie sont, par-delà les océans et les siècles, souvent les mêmes. Le désir de trouver loin de chez soi ce qui est impossible à obtenir sur place : la possibilité de vivre libre ainsi que la reconnaissance de ses semblables, sans laquelle un être humain n’est rien… Sans oublier, bien sûr, l’amour qui exerce sur les hommes un pouvoir immense et qui les pousse aveuglément vers l’inconnu… Mes héros, à travers les siècles et les continents, seront confrontés non seulement à l’exil, mais aussi à l’intolérance et à l’extrémisme religieux sous toutes ses formes : de la « limpeza de sangue » de l’Inquisition catholique du Portugal dans les années 1500 (tome I), qui massacra et sépara de nombreuses familles, jusqu’au terrorisme islamiste actuel en 2020 (tome III), en passant par l’intolérance sous forme de haine entre les catholiques et les protestants (tome II).

                                                L’auteur

 Descendante de marins breton, professeur de français ayant vécu et grandi en Afrique, Caroline Saint-Jalmes a voulu retracer à travers une saga de romans d’amour et d’aventure en trois tomes, les parcours des premiers navigateurs à travers le monde, prémices des grandes migrations.

 Le Vent des océans est disponible à la commande en ebook et livre broché pour les lecteurs sur Amazon.fr : https://www.amazon.fr/dp/B08643NJXT/

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