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Tribune d’auteur – Meurtres Mot compte Triple, Jean-Christophe Menioux

 

Novembre 2014, un tueur en série dissimule des lettres de Scrabble sur le lieu de ses crimes. Le capitaine Colson, en charge de l’enquête, demande de l’aide à son amie Julie, ancienne championne de France du jeu de lettres. A mesure que celle-ci découvre les indices et décrypte les énigmes manifestement laissées pour elle, l’enquête prend un tour de plus en plus personnel. Surveillée par le tueur et par les services secrets, Julie passe bientôt du statut d’enquêtrice à celui de cible potentielle. Pour rester en vie, elle devra démêler les fils de l’intrigue et affronter les fantômes du passé.

 

Comme souvent pour les idées de livres, Meurtres Mot compte Triple est né durant une nuit blanche. J’ai toujours aimé écrire mais c’est un plaisir que j’ai dû laisser de côté pendant vingt ans, faute de temps. Le travail, les enfants… Aujourd’hui mes filles ont 22 et 24 ans, elles ont quitté la maison et ma seule consolation est que cela m’a redonné un peu de temps pour reprendre la plume.

J’adore aussi les jeux, tous les jeux : jeux de rôles, jeux de plateau, jeux de cartes…. Je suis un ancien champion de Scrabble et j’ai longtemps collaboré à la revue des scrabbleurs en leur proposant des casse-têtes. Cette fameuse nuit blanche, j’ai eu l’idée de combiner mes deux passions, l’écriture et les jeux, en associant quelques casse-têtes imaginés pour la revue avec une histoire d’espionnage solide pour construire un thriller haletant.

Des histoires, j’en avais déjà beaucoup commencées sans jamais les terminer. Contrairement aux autres que j’écrivais en me laissant porter par l’inspiration, celle-ci je l’ai démarrée en rédigeant le début et… la fin. Puis, j’ai écrit les scènes-clés du livre, comme autant d’escales, de camps de base à relier dans l’ascension de mon Everest personnel. Ainsi je savais exactement où j’allais et chaque étape prenait une allure moins insurmontable. Cela m’a beaucoup aidé pour aller jusqu’au bout du roman.

J’avais à peine commencé à écrire quand les attentats du 7 janvier 2015 se sont produits. Profondément choqué comme tous les Français, j’ai décidé de donner à mon héroïne, Julie Chassier, un nom anagramme de « Je suis Charlie ».

 

 

J’ai aussi voulu donner au roman une dimension géopolitique. Ma force c’est mon scénario et mes personnages. Je n’aime pas les descriptions. Mais je ne voulais pas en rester à un scénario bien ficelé, je voulais que la petite histoire s’intègre dans la grande. C’est pourquoi j’ai construit le roman en deux parties. D’abord, une enquête ludique sur de mystérieux meurtres en série. Une fois ces éléments posés, une traque haletante mêlant des faits réels historiques qui restent encore extrêmement d’actualité aujourd’hui. Bien sûr, mon roman reste une fiction, même si j’y ai glissé comme tous les auteurs beaucoup de références personnelles et quelques idées qui me tiennent à cœur, comme le repli sur soi dans notre société ou certaines dérives de la technologie.

J’aime les romans documentés, j’ai le souci du détail, je déteste les incohérences ou quand les policiers sont ridiculisés. Pour éviter cet écueil, j’ai fait relire le manuscrit par des experts : un flic de la BAC (Brigade Anti-Criminalité) pour la partie enquête, un ami psychiatre pour le côté « profilage » et la psychologie des personnages, des médecins comme mon héroïne… Quant aux sujets techniques comme le nucléaire iranien, je n’ai eu qu’à faire des recherches sur Internet où j’ai trouvé l’essentiel des informations.

Une des difficultés supplémentaires du polar, c’est le dosage. Une bonne fin doit à la fois surprendre le lecteur et lui sembler inévitable. C’est la quadrature du cercle, le grand écart pour l’auteur, car il lui est très difficile de jauger ce que le lecteur comprend de l’intrigue principale à chaque chapitre. Des indices un peu trop apparents et la fin apparait trop évidente. Un peu trop elliptiques et le dénouement semble sorti de nulle part. Décevant dans tous les cas. C’est pourquoi j’ai beaucoup fait relire le roman, à ma famille d’abord, à de nombreux amis ensuite. Pour leurs critiques bien sûr, mais aussi pour savoir ce qu’ils avaient compris, et à quel moment. Cela m’a aidé à doser les indices et à clarifier ce qui était parfois évident dans ma tête mais insuffisamment exprimé dans le roman.

Après le Scrabble, le jeu de rôle. Porté par le retour très positif de mes lecteurs, je viens de terminer la suite de Meurtres Mot compte Triple. Un second roman avec les mêmes personnages, le deuxième volet d’une trilogie qui emprunte les mêmes codes, mélanges d’enquêtes policières et de jeux : Jeu de rôle mortel.

 

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